Comment avez-vous intégré votre expertise en développement durable ?
Etudiant à l’Ecole des Ponts et Chaussées, j’ai choisi l’option Bâtiment et Architecture et me suis passionné pour les relations ingénieur /architecte et l’énergie solaire. J’ai poursuivi avec un doctorat en physique de l’énergie sur ce thème sous la double direction d’un ingénieur, Gilles Olive et d’un architecte, Christian Devillers. Ces problématiques d’énergie, d’énergies renouvelables, d’architecture et de développement durable qui deviennent sacrément d’actualité, m’ont accompagné dans mes différentes fonctions au CSTB, puis chez INEX que je dirige depuis 2004.
Quels sont vos axes d’intervention et la spécificité de votre entreprise ?
Le cœur de métier historique d’INEX est la conception climatique des grands projets culturels (Musées, Salles de concerts et d’opéras, Théâtres,..). L’activité d’INEX s’est ensuite élargie d’une part à l’ensemble des secteurs tertiaires et d’autre part à l’ensemble des « fluides ». Toujours avec la préoccupation d’intervenir le plus en amont possible dans la conception dans un souci de pertinence et de performance des solutions techniques. Nos axes concernent le développement durable et la qualité environnementale avec un pôle dédié aux préconisations et calculs environnementaux spécifiques.
Nous avons également une activité importante en urbanisme pour du conseil environnemental et les VRD.
En terme de formation, quels types d’action mettez vous en place ?
Nous mettons en place en interne des actions de recherche financées partiellement par le crédit d’impôt recherche qui nous permettent de développer des nouveaux outils et de nouvelles méthodologies et de vraiment creuser certains sujets, d’en établir des « monographies »pour les mettre à disposition de tous les chargés d’affaires. Un des derniers sujets traités concerne, par exemple, les photobioréacteurs. Plus classiquement, nous sélectionnons régulièrement des formations externes et y envoyons des collaborateurs.
Comment percevez vous l’ICEB, qu’est que l’association vous apporte ?
J’ai adhéré à l’ICEB à partir du moment où l’ICEB a quitté l’association HQE dont je considère que la formalisation de la qualité environnementale est contre productive.
Je considère l’ICEB comme un lieu d’échanges de haut niveau et convivial
En quoi vous reconnaissez vous dans les valeurs qui animent les membres de l’ICEB ?
Je connais depuis fort longtemps un grand nombre de membres de l’ICEB et je les apprécie pour leurs qualités professionnelles et humaines.
Ce sont les valeurs de partage et d’engagement qui unissent ces membres.
Votre projet idéal ?
Je me régale surtout de la variété des projets et de la diversité de leur contexte géographique, économique, social, urbain,..
Mais le projet idéal est peut être celui qui réunirait ce que je trouve de mieux dans chaque projet mais que l’on rencontre jamais réuni : là, un Maître d’ouvrage compétent et amical, là, un architecte lumineux et modeste, là, un projet d’une taille suffisante pour donner à chacun les moyens d’étudier vraiment, là, un programme passionnant et cohérent, là encore, des cotraitants complices et performants,…
L’ICEB a répondu récemment à un appel à projet pour soutenir la compétitivité des entreprises qu’en pensez vous ?
C’est très intéressant. Nous avons effectivement toujours besoin de soutien notamment en matière d’innovation et d’expertise environnementale qui sont et seront les sources de notre compétitivité et qu’un tel projet peut apporter.
J’y vois également un sujet supplémentaire de rapprochement et d’identité des membres de l’ICEB.
